Le Phoenix 1000

Depuis des années, le yacht est LA référence en matière de transport maritime de luxe. Des piscines, des cinémas, des garages à voitures, des pistes de bowling… sont autant d’options qu’il n’est plus étonnant de voir sur un yacht.

Comment alors révolutionner ce mode de transport qui est déjà soumis à tous les excès ?

La compagnie américaine US Submarines en a eu l’idée ! Spécialisée dans la conception de véhicules sous-marins, elle a décidé de créer un yacht/sous-marins baptisé le Phoenix 1000.

De toute évidence, le Phoenix 1000 offre à ses passagers une fonctionnalité majeure de plus qu’un yacht simple : l'occasion d'explorer les profondeurs des océans tout en conservant le confort et la sécurité exigés par la clientèle. Lorsque la mer devient agitée, le sous-marin peut plonger jusqu’à 760 mètres en dessous du niveau de l’eau et retrouver un environnement parfaitement calme. Les passagers peuvent alors profiter des 460 m² du salon principal et admirer les fonds sous-marins par les larges hublots de 1,80 m de diamètre. 

Parlons un peu des caractéristiques de ce monstre marin : Il mesure 65 mètres de long, pèse près de 1500 tonnes, sa surface intérieure est de 460 mètres carrés, sa vitesse de croisière est de 16 nœuds (30 km/h) et de 10 nœuds sous l'eau (18 km/h).

Coté équipement, le Phoenix 1000 est à la pointe de la technologie. Du GPS, au radar, en passant par le sonar haute résolution et les différents dispositifs vidéo, il excelle en matière de dispositifs techniques dernier cri. Le sous-marin fonctionne grâce à deux moteurs diesels. Les batteries qu’ils chargent peuvent aussi être régénérées automatiquement lors de l’amarrage au port.

Si vous ne voulez pas rester dans le petit confort du sous-marin mais partir à l’aventure avec votre combinaison et vos bombonnes d’oxygène, vous pouvez profiter de la chambre de décompression du plongeur. Grâce à elle, vous pourrez sortir et re-rentrer à l’intérieur du sous-marin en toute liberté jusqu’à une profondeur de 45 mètres.

Enfin pour ce qui est de la sécurité, qui peut être un frein aux excursions sous-marines, l’US Submarines assure avoir fait le maximum. Au niveau des deux principaux risques qui sont le manque d’oxygène et l’incendie, la compagnie a prévu une réserve de 10 jours d’oxygène (en plus de l’autonomie de 30 jours) et un système d’isolation automatique de la partie du sous-marins qui aurait pris feu. De quoi réconforter les derniers septiques. 

Le Phoenix 1000 n’attend que les offres des compagnies de tourismes maritimes pour partir à la conquête des fonds marins… Un particulier peut aussi se l’offrir pour la modique somme de 66 millions d’euros. 

Notes attribuées à ce transport: 

Coût: 3 - Vitesse: 7 - Sécurité: 8 - Confort: 9 - Ecologie: 5 - Autonomie: 7 Capacité: 8

Le bus "volant" de Chine

               La Chine est connu pour avoir le plus grand marché automobile de la planète, ce qui rend les grandes villes chinoises saturées en termes de circulation.C'est ainsi qu'elle semble avoir trouvé LA solution pour éviter et surtout réduire les embouteillages dans les grandes agglomérations.
              
                L'entreprise Shenzhen Hashi Future Parking Equipment Co a donc eu pour idée de concevoir et de proposer aux autorités le bus "volant".
               Ce dernier est une sorte de grand tramway d'une hauteur de 4,5 m et 6m de large permettant aux véhicules de moins de 2 m de passer au dessous. Il peut rouler jusqu'à 60 km/h et transporter environ 1400 passagers d'un coup. Cela permettra de réduire les embouteillages d'environ 30% tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre de 2640 tonnes par an.

               Les atouts de ce bus sont multiples:

• Circulation au dessus des voiture sur la route
• Circulation fluide des voitures à l'arrêt du bus
• Très économe en énergie: 860 tonnes de carburant économisées par an
• Fonctionnement à l'énergie électrique rechargée par des panneaux solaires
• Electrique mais rapide à se recharger à chaque arrêt

               Le coût est estimé à 56 millions d'euros, rails de 40 km compris. Soit 10% moins cher à celui d'un métro. La phase de travaux est estimé à un an seulement pour les 40 km contre 3 ans pour un métro. Grâce à ses estimations ce bus représente le transport en commun parfait mais l'inconvénient majeur reste sa taille imposante et impressionnante , sans compter bien sûr l'espace qu'occupera les plateformes de chargements.

Mais alors les conducteurs auront une drôle sensation en conduisant sous un tunnel mobile.

  

Notes attribuées à ce transport: 
Coût: 8 - Vitesse: 9 - Sécurité: 8 - Confort: 7 - Ecologie: 8 - Autonomie: 9 Capacité: 9

Le train à sustentation magnétique

            Un train à sustentation magnétique est un monorail qui utilise les forces magnétiques pour se déplacer. Des électroaimants, les uns incorporés sur la voie, et les autres de chaque côté des bogies sur le train, se repoussent mutuellement. Ce procédé permet d'obtenir une vitesse plus élevée que celle d'un train classique et de minimiser les frottements. 

            L'interférence entre les aimants du train et les aimants de la voie crée une force magnétique qui égale la gravité et permet ce qu'on surnomme la lévitation. Elle permet au train d'être surélevée ce qui libère le véhicule de toute perte due à la friction. Par ailleurs, c'est la résistance aérodynamique qui incarne de loin la principale résistance à l'avancement du train.

            Le Maglev ( Magnetic Levitation ) est un projet en cours au Japon. Une ligne a été construite pour mener les expériences et c'est sur laquelle la vitesse record de 581km/h a été atteinte le 2 Décembre 2003. Le projet a pour objectif d'atteintre en 1h les 400 km qui séparent Tokyo d'Ösaka. 

            Les trains à suspension magnétique seront connus grâce aux avantages suivants:

• Vitesses de pointe et de croisière élevées 
• Accélérations et relances améliorées
• Fortes capacités pour surmonter des pentes ( ce qui limite le nombre d'ouvrages d'art à construire et de tunnel à creuser )
• Risque plus ou moins nul de déraillement

           Mais comme il y a des avantages, il y aura aussi des inconvénients:

• Incompatibilité avec les réseaux de trains traditionnels
• Système inadapté au poid lourd
• Système sensible au vent 
• Impact du magnétisme sur les proches de la ligne

Notes attribuées à ce transport: 
Coût: 6 - Vitesse: 10 - Sécurité: 8 - Confort: 8 - Ecologie: 7 - Autonomie: 9 Capacité: 7

Le métro entièrement automatisé

           Le premier métro entièrement automatisé au monde, a été mis en service, chez nous, en France, en 1983. Son nom est Val. Il a vu le jour à Lille et s'est ensuite développé dans le monde entier. Aujourd'hui 6 villes, reparties sur l'ensemble du globe, en sont dotées (Lille, Rennes, Toulouse, Chicago, Taipei et Turin) et une dizaine de villes est en cours d'équipement (Nuremberg, Budapest, Barcelone, São Paulo,...).

           En 2009, l'entreprise Siemens a dévoilé l'évolution de son métro Val qui porte le nom explicite de Néoval. Ce projet se décompose en deux systèmes de transports : l'Airval et le Cityval. Le premier a été conçu spécialement pour équiper les aéroports et le second devrait faire son apparition au cœur de plusieurs métropoles dans la décennie à venir. Contrairement au métro « classique », ces deux types de transports roulent sur des pneus et ne possèdent pas de conducteurs. Il sont constitués de 1 à 6 voitures, offre une capacité qui peut varier de 1000 à 30000 passagers par heure et par minute et fonctionne 24h sur 24 7 jours sur 7.

       Quatre innovations majeures sont présentes dans Néoval : un design novateur et adaptable suivant les villes, un nouveau système de guidage, un stockage embarqué de l'électricité et un système de conduite des rames permettant de communiquer avec les appareils au sol.

Le nouveau design permet de reconfigurer l'aménagement intérieur suivant les heures de pointe et les périodes creuses. Il permet aussi d’optimiser le confort des passagers grâce à de larges vitres qui améliorent la luminosité et accentuent la sensation d’espace.

         Le nouveau système de guidage central diminue significativement le coût des travaux. En effet, il diminue la durée et la dureté des travaux de génie civil en simplifiant la réalisation des voies.

Le principal objectif de Siemens était de limiter la consommation d’énergie ; avec Néoval, le contrat est rempli. Le système de freinage 100% électrique, la réutilisation de l’énergie embarquée, les algorithmes d’optimisation du trafic ou le stockage d’énergie sous forme de superconducteurs ont été des éléments déterminants dans la réalisation de cet objectif.

         La meilleure conclusion est celle de Robert Lohr, président du groupe Lohr (co-réalisateur de Néoval) : « Le système est innovant, tout en faisant appel à des composants qui ont déjà fait leurs preuves en exploitation ». 

Notes attribuées à ce transport: 

Coût: 5 - Vitesse: 9 - Sécurité: 8 - Confort: 8 - Ecologie: 8 - Autonomie: 9 Capacité: 8

La propulsion électrique des avions

                             

            Depuis de nombreuses années, le trafic aérien connaît une croissance continue qui a poussée l'industrie aéronautique à exposer des solutions alternatives afin de mieux respecter l'environnement  notamment en diminuant les émissions de CO2. La propulsion électrique est l'une des solutions développées par les nombreux scientifiques et explorateurs. Elle diffère des autres types de propulsions par les moyens employés, mais avec au final le même objectif : lancer dans une direction donnée un ensemble de particules pour que l’engin se déplace dans la direction opposée.

             La puissance électrique, qu’elle soit produite par des batteries, des panneaux solaires ou autre, est faible à un instant donné, mais a le pouvoir de travailler sur de longues durées par rapport à des propulsions chimiques. Cette puissance ne permet pas de faire décoller des lanceurs mais la capacité de travailler sur de longues périodes permet :

•       d’accélérer en permanence un engin sur des distances très longues

•       de réaliser des corrections en permanence. Avec des moteurs électriques, le faible coût permet de réaliser la correction sur les orbites de satellites plus souvent, sur des amplitudes moins importantes.

            La motorisation électrique des avions nécessite cependant de relever 3 grands défis technologiques pour les prochaines années:

1.      le défis des batteries et du stockage de l'énergie puisqu'un avion exige une énergie très importante durant tout le vol

2.      Le défi de la motorisation puisqu'il faut développer une nouvelle génération de moteurs électriques disposant d'une densité de puissance comparable aux propulsions actuelles.

3.      Le défi de la structure de l'avion, de son poids et de son aérodynamisme afin de limiter les besoins énergétiques de ce dernier tout en assurant un confort de vol maximal et une diminution des nuisances sonores.

Notes attribuées à ce transport: 

Coût: 5 - Vitesse: 7 - Sécurité: 7 - Confort: 8 - Ecologie: 9 - Autonomie: 9 Capacité: 7

Le Skylon

 
            Nostalgique du Concorde ? Envie de rapidité ? L’entreprise britannique Reaction Engines travaille sur un tout nouvel avion en forme de fusée, capable de voler à Mach 5, soit 5 fois la vitesse du son ! Pour comparer, c’est trois fois plus rapide que le Concorde. De plus il pourra voyager dans l’espace, ce qui lui permettra d’atteindre une vitesse de pointe de 30000 km/h et de relier n’importe quel point de la planète en moins de 4 heures.

           Cette prouesse technologique tient dans un système de refroidissement révolutionnaire permettant de faire chuter la température de l’air de 1 000°C en 0,01 seconde. Cette technologique repose sur un ensemble de tubes très fins disposés en forme de "tourbillon" et remplis d'hélium condensé pour extraire de la chaleur à partir de l'air et la refroidir à -150°C avant qu'elle ne pénètre dans le moteur. Cela permettrait de faire tourner le moteur à un régime beaucoup plus élevé. 

Enfin, pour éviter que l'humidité contenue dans l'air gèle, et tapisse le moteur de givre, l’entreprise a mis au point un système évitant ce phénomène.

Sur le long terme, le constructeur compte pouvoir transporter 300 passagers et faire décoller l’avion comme une fusée. Sa capacité à voyager dans l’espace pourrait lui permettre de ravitailler la station orbitale ou encore d’ouvrir le marché du tourisme spatial.

          Cependant, à l’addition salée de 1.1 milliards de dollars pièce s’ajoute l’inconvénient qu’il n’y a pas de fenêtre, rendant difficile l’observation de l’espace.

Les premiers vols d’essais sont prévus pour 2019.

Notes attribuées à ce transport: 
Coût: 3 - Vitesse: 10 - Sécurité: 8 - Confort: 8 - Ecologie: 2 - Autonomie: 9 Capacité: 6

L'hyperloop

   
   
     C'est le concept du visionnaire Elon Musk, le fondateur de Tesla motors et SpaceX. Il servirait à relier Los Angeles et San Fransisco en 35 minutes, contre 90 actuellement en avion.

     L'hyperloop est un transport composé d'une capsule sur coussins d'air pressurisé, transportée à grande vitesse dans un tube à basse pressurisation. C'est à mi-chemin entre l'avion et le train. La capsule est hyper-légère, et n'est soumise qu'à très peu de frottements grace à ses coussins d'air. Il n'y a pas de contact entre elle et le tube. La propulsion se fait grace à un moteur électrique utilisant la force électromagnétique, et alimenté par l’énergie solaire. Elle pourrait servir à transporter des personnes ou des marchandises. Quant au tube, il est suspendu sur pilonnes. La vitesse atteinte est de 1220 km/h pour des sensations similaires à l'avion.

     Le projet présente plusieurs avantages.  Il est d’abord très économique. 6 milliards de dollars pour le tronçon Los Angeles – San Fransisco (contre 70 à 100 milliards en train). Cela reviendrait à un billet à 20$. Ensuite il est sécurisé. Il ne peut ni se crasher, ni dérailler et il est peu sensible aux séismes, qui sont très présents dans la région.

Nous ne lui avons trouvé aucun de défaut. La seule chose qui manque, c’est un investisseur convaincus pour concrétiser le projet, l’inventeur préférant se concentrer sur ses projets en cours.

Notes attribuées à ce transport: 
Coût: 9 - Vitesse: 9 - Sécurité: 7 - Confort: 7 - Ecologie: 6 - Autonomie: 9 Capacité: 4